Biopsie rénale : indications et résultats : à propos de 430 cas - 17/09/20
Résumé |
Introduction |
La ponction-biopsie rénale (PBR) est considérée comme l’examen complémentaire indispensable pour établir un diagnostic précis, évaluer le pronostic et guider les cliniciens néphrologues dans le choix et la conduite du traitement.
Description |
L’objectif de notre travail était de décrire notre pratique de la PBR, de revoir les indications cliniques justifiant une biopsie rénale, déterminer les néphropathies diagnostiquées dans notre région et de faire une confrontation entre les données clinicobiologiques et le diagnostic histologique.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique. Nous avons inclus un groupe de 430 patients atteints de maladie rénale avec une indication à une biopsie rénale native, effectuée dans notre service×entre janvier 2014 et mars 2020. Les patients ont été sélectionnés à partir du registre de ponction-biopsie rénale.
Résultats |
Durant cette période 430 PBR ont été réalisées avec une moyenne de 70 PBR/an. L’âge moyen de nos patients au moment de la PBR était de 45±16 ans avec des extrêmes entre 8 et 81 ans, le sex-ratio (H/F) était de 4,48. Le syndrome néphrotique était l’indication la plus fréquente (41,8 %), il était pur dans 17,4 % des cas. L’HTA était trouvée chez 21 % des cas. Nous avons noté la présence d’une insuffisance rénale au moment de la PBR chez la moitié des patients ; 50,3 %. L’étude histopathologique avait retrouvé les néphropathies glomérulaires dans 74,8 % des maladies rénales dont la glomérulonéphrite lupique était la plus fréquente, 22 % de cas. La néphropathie tubulo-interstitielle était observé chez 10,3 % des patients ; 4,6 % était de néphrite tubulo-interstitielle aiguë (NTIA) et 5,4 % de néphrite tubulo-interstitielle chronique (NTIC). Deux pour cent des PBR étaient médullaire.
Conclusion |
L’apport de la PBR dans le diagnostic des néphropathies, dans leur prise en charge thérapeutique et dans l’évaluation de leur pronostic reste indispensable aux cliniciens. Ce geste simple n’est pas dénué de complications principalement hémorragiques.
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Vol 16 - N° 5
P. 320 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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